The End
À quoi pourrait bien ressembler un opéra contemporain ? Est-il seulement imaginable sans interprète vivant ? Le compositeur-interprète Keiichiro SHIBUYA essaye de répondre à ces questions, en expérimentant une voix créée par le logiciel de synthèse vocale de Vocaloid.
Présentation
The End présente une forme d’animisme numérique, portée par une voix capable de chanter des notes aiguës au-delà des limites humaines. Et cette voix a un nom ! Hatsune MIKU est la vocaloïde, elle est à la chanteuse ce que l’humanoïde est à l’être humain. Son chant a été composé à partir de musique électronique, et on y reconnait aussi des sons de synthèse d’instruments à cordes ou à vent classiques.
Cette œuvre est née d’une collaboration entre des acteurs de l’avant-garde : un musicien, un auteur et un metteur en scène, un vidéaste et un membre d’un collectif d’architectes new-yorkais.
L’héroïne, habillée par Louis Vuitton, a acquis une notoriété telle que le nombre de visionnages de ses clips sur internet dépasse celui de Lady Gaga. Elle évolue au milieu de projections d’images incroyablement sophistiquées, à partir desquelles le récit se construit : on trouve ici une trame dramatique, des arias, des récitatifs, tout comme dans un opéra traditionnel. À ceci près qu’aucun être humain n’est présent sur la scène : de ce dispositif naît un opéra futuriste inédit !
En coproduction avec Radio France et avec la participation de France Télévisions, Camera lucida Productions présente en co-réalisation avec le Théâtre du Chatelet - Direction générale Jean-Luc Choplin et A4A, « The End ».